Les aimer pour ce qu'ils sont

Publié le par Laure Prenant

     Il n'y a aucune différence entre les rapports que nous entretenons aujourd'hui avec nos animaux de nos foyers et le comportement de nos ancêtres vis à vis d'eux. La différence est l'ampleur que le phénomène "animal de compagnie" a pris. Il y a aussi un changement qualitatif. Un grave problème se pose lorsque des gens aiment des animaux parce qu'ils n'éprouvent plus d'intéret pour les humains. Il y a également une dérive totale lorsque l'homme humainise l'animal. Ce dernier en vient à considérer l'homme comme un congénère. Il en découle des maîtres affolés au moindre pas de travers et des animaux agressifs.

     "Anthopomorphiser un animal au point d'oublier sa vraie nature, c'est le dégrader et finalement lui témoigner peu de respect. On aime les animaux pour ce qu'ils ne sont pas; donc, plus on les aime, moins on les connaît. En croyat bien faire, on les traite de manière inadaptée, ce qui revient à les maltraiter"

                                                                      Jean-Pierre Digard, La plus belle histoire des Animaux  

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Publié dans Au fil des pages

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